Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Hybrid Everyday

Derniers commentaires
20 juillet 2009

Some of those nights might bring up evil dreams

I lost my cash. No food for dinner. All the spaghettis have gone rotten anyway. No pasta at all.
If you write on these crazy t-shirts, the mad mothers will come haunt you to death.

Publicité
19 juillet 2009

Alice

How to pronounce Alice.

19 juillet 2009

So what ?

Depression. Smoking. Eating. Anxiety. I don't know.

19 juillet 2009

La Maison Aux Rayures de Bois

La maison aux rayures de bois au bout de ma rue
La maison aux rayures de bois
Celle au fond de ma rue
Je la reçois.
Et quand je serai partie.
Elle restera.
Elle restera et ne sera plus
reçue par moi.
Moi.
Moi.
Moi.
Près de la fenêtre.
Qui reçois. La maison au rayures de bois
Celle au fond de ma rue.
J'ai envie de rester.
Pour la recevoir.
Moi.
Moi.
Moi.
Et la maison aux rayures de bois.
Toujours trop de fumée
pour la maison aux rayures de bois
reçue par moi.
Toujours trop de fumée, cette fumée
obnibulante pour moi
et la maison aux rayures de bois.

20 mars 2009

La Sortie

David a besoin des perles musicales pour son examen. ça tombe bien, elles sont dans mon sac. Je suis dans le bâtiment. Je sors la ficelle avec les perles. Je les détache, une par une, sur le sol. Un homme passe, je le regarde, feignant de m'excuser pour le désordre par terre - c'est dangereux et il risque de trébucher. Je tends les perles à David, David m'explique qu'il y en a trop. Il n'aura pas besoin de tout ça pour son examen. Je lui dis que les vertes, je les garde. Il n'a qu'à prendre les noires, elles sont pas mal, elle. David est Lucie. Elle me remercie. Je demande à Lucie de m'attendre. Je veux savoir où elle va, et j'aimerais venir avec elle. Mais elle doit se rendre à son lieu d'examen, et je n'y ai pas vraiment ma place. Tant pis. Je me demande ce que je fais ici. On est vendredi et il me semble que je ne suis jamais là le vendredi, je n'ai pas cours le vendredi. Je ne me rappelle pas pourquoi je me suis rendue ici avant tout. J'essaie de trouver la sortie, mais je me retrouve dans les sous-sols, le bâtiment caché. Il y a des étudiants sur les marches, je leur demande ce qu'il se passe derrière la porte, là. Un examen. Et je m'étais promis de ne pas me mêler aux examens, je les laisse pour l'année prochaine. Tout ça me donne la nausée. Je m'en vais ailleurs, j'erre dans les sous-sols. Il y a un tas de pièces que je n'avais jamais visitées, comme "inscriptions pour la distotek", je remarque la faute d'orthographe, mais passe mon chemin. Là, je vois C. et A. Enfin des personnes que je connais. Mais elles sont pressées, pas le temps, pas le temps. Je demande à ce garçon où se trouve la sortie, parce que ça commence à faire long, là. Il me dit qu'il ne sait pas, qu'il ne sait vraiment pas, mais que normalement, je pourrais prendre la porte, éviter le grillage et me diriger vers le petit chemin qui monte. Ce que je fais. Et je tombe dans le vide, paniquée. Il y a un fil suspendu, j'accroche mes mains au fil pour ne pas tomber plus bas, et tout va trop vite, tout va trop loin, je suis paniquée, paniquée, et je vois le paysage défiler sous mon corps, là, le bâtiment, là, les morceaux de verdure. Tout va trop vite, et je sens que la fin est proche, le fil ne sera pas là éternellement pour me garder en vie. Bizarremement, je m'arrête au sol, vive. Et en pleurs. Un garçon me demande ce qui se passe, je lui explique, la crise d'angoisse, la sortie. Il me regarde ahuri, et me demande si j'ai vraiment pris cette sortie-là. Je lui dis que oui, que c'est là qu'on m'a guidée. Il s'étonne et me dit que c'est la sortie la plus dangereuse, que seuls les sportifs de haut niveau sont autorisés à l'emprunter. Je pleure de plus belle, mais une dame nous interrompt. "Pouquoi tu pleures, .... ?". Elle m'appelle par mon prénom et mon nom et je lui demande comment elle sait que je m'appelle comme ça. Elle me dit que c'est écrit sur mon badge, et je vois que ce n'est pas vrai, mais je ne fais rien pour élucider la question. Je lui explique, la sortie, le fil suspendu, la crise d'angoisse. Elle semble furieuse. Elle me demande qui a bien pu me guider vers cette sortie-là, et je lui décris le garçon. Elle sait très bien qui c'est, et m'ammène face à lui. Elle lui crie dessus, il rougit, avec un sourire nerveux. Je lui demande pourquoi il a fait ça. Il voulait que le coach revienne, me dit-il. Il croyait que si j'avais un accident, le coach viendrait sur place, et il pourrait lui parler. La dame m'explique qu'elle va retourner à ses occupations, elle a encore beaucoup de pelotes de laine. Elle adore les pelotes de laine. Sa voix m'écoeure. Je suis désolée.

Publicité
Hybrid Everyday
Publicité
Archives
Publicité